Le marché de l’emploi reste particulièrement difficile en France pour les employeurs comme pour les postulants. Avec un chômage de masse, la France fait exception parmi les pays européens. La plupart d’entre eux ont effectivement réussi, dans les 15 dernières années, à faire baisser significativement le niveau du chômage. En France, il existe un paradoxe : beaucoup de chômeurs d’une part, mais aussi beaucoup de postes qui ne trouvent pas preneur. C’est une situation déconcertante, lorsqu’on écoute des entreprises qui voudraient recruter, indiquer qu’elles ne trouvent pas les compétences requises, les profils adaptés à leurs offres, des candidats qualifiés pour occuper certains emplois. C’est notamment le cas des entreprises du secteur de l’informatique, du numérique et du digital, qui sont des marchés en forte tension : avec la digitalisation de l’économie, les nouveaux usages de l’informatique et la robotisation, les entreprises du secteur high-tech ont du mal à pourvoir leurs postes. Cela est dû au fait de ce que les formations initiales ne préparent pas précisément, et ne « flèchent » pas les étudiants vers ces métiers. Pourtant, ce secteur pourrait être extrêmement attractif, avec des métiers innovants en constante transformation, des perspectives de carrière attrayantes, et des rémunérations qui sont en croissance. Car quand on vit une pénurie de compétences, les salaires ont tendance à augmenter pour ceux qui les détiennent, et il devient difficile de retenir ses profils chassés dans une entreprise, compte tenu de la concurrence sur le marché. La cause de ce dysfonctionnement du marché du travail, c’est l’inadéquation entre la formation initiale des étudiants et les besoins réels des entreprises. Cela s’applique parfaitement aux métiers des hautes technologies. Les universités préparent davantage les élèves qui souhaitent faire de la recherche, que ceux qui veulent obtenir une qualification pour entrer sur le marché du travail. Pourtant, la plupart des étudiants d’université ne se destinent pas la recherche ! C’est en faisant ce constat amer, et forts de leur expérience personnelle, que les fondateurs du village de l’emploi ont proposé une solution innovante des disruptive pour rapprocher étudiants et emplois, sur le marché des nouvelles technologies. En s’entourant de entreprises partenaires, qui sont en recherche en permanence de profils informatiques, et d’étudiants ayant une appétence pour les métiers du digital, le village de l’emploi a créé un écosystème de réussite, de collaboration et d’entre elles, un véritable réseau de développement des compétences, en vue d’une insertion professionnelle. Au-delà de donner une formation, de pourvoir des postes, ce sont de véritables carrières et des opportunités qui se créent au fur et à mesure, et ce sont des entreprises qui peuvent déployer leurs projets. La formule est gagnante pour tous et a clairement fait ses preuves depuis 20 ans qu’existe le village de l’emploi.